giovedì 31 gennaio 2019

NOUS, LES HOMMES DE "MASCULIN PLURIEL"



TEXTE / Par Cécile Debarge

CHAPO / Du nord au sud de l’Italie, des groupes d’hommes tentent de redéfinir la masculinité pour combattre les violences faites aux femmes mais aussi définir, en positif, la place de l’homme au sein de la société. 

Palerme, de notre correspondante. 
Il est dix heures lorsque Francesco Seminara franchit le seuil du lycée Galileo Galilei, situé dans un quartier tranquille de Palerme. Michele Verderosa et Pippo Consoli l’y attendent. Dans quelques minutes, ces trois membres de « Noi uomini » (littéralement : « Nous, les hommes ») interviendront devant une cinquantaine d’élèves pour leur parler de violences faites aux femmes, de stéréotypes de genre et de nouvelle masculinité. 
Dans le hall d’entrée, quelques élèves se pressent devant les panneaux d’affichage installés deux semaines plus tôt. L’exposition, créée par l’association italienne « Maschile plurale » (littéralement : <<Masculin pluriel>>), représente une dizaine de scènes de la vie quotidienne de couples. Embarrassé, le surveillant tire à l’écart Francesco Seminara et ses collègues et extirpe de son bureau l’un des panneaux : « Regardez, il a été vandalisé ». 
On y voit un homme et une femme, assis en tailleur au milieu d’outils de bricolage, de balais et de sprays pour nettoyer la maison. Un post-it jaune est apposé sur l’image : « J’aime prendre soin de ma maison, Marco ». Ce panneau, comme les autres, propose une nouvelle approche des rapports de genre. En bas de l’image est apposée la précision suivante : « Marco, 27 ans, publicitaire». Une main anonyme a rayé d’un trait de feutre noir le mot « publicitaire » pour le remplacer par « Pédé » (est-ce qu’on laisse l’insulte comme ça ou on dit «une insulte homophobe » ?). 
« C’est la première fois que ça arrive », confient les trois hommes. Lorsqu’ils évoquent l’incident devant l’assemblée de lycéens, un peu plus tard dans la matinée, le brouhaha général masque mal l’embarras de certains et les rires de quelques autres qui connaissent visiblement l’auteur du graffiti. « A votre avis, un homme perd sa masculinité s’il s’occupe de sa maison ? », interrogent-ils la salle. Le non est unanime, en apparence. 
« Quand on en parle en classe, en petits groupes, on se rend compte que certains clichés sont encore bien ancrés dans les mentalités et qu’il y a des résistances très fortes au changement », reconnaît Chiara, 17 ans, qui se réjouit de la conférence de « Noi uomini ». « Par rapport à la génération de mon père ou mon grand-père avec qui c’est impossible de parler, on a fait un pas en avant mais ce n’est pas encore tout à fait réglé », poursuit-elle, expliquant que dans sa famille, il est normal qu’une femme reste à la maison alors que c’est indigne pour un homme. Une mentalité qui devient un piège y compris pour les hommes, dénonce Ginevra, 16 ans : « Qu’une femme qui reste à la maison soit définie mère au foyer alors qu’un homme dans la même situation sera un chômeur ou un raté est injuste, surtout qu’il s’occupe peut-être des tâches ménagères et de la maison ! »
C’est l’objectif principal de Francesco Seminara, Pippo Consoli et des autres, le plus difficile aussi : convaincre les hommes qu’ils ont tout à gagner à repenser leur masculinité. « Notre activité ne consiste pas seulement à apporter notre soutien aux femmes mais  surtout à améliorer notre condition d’homme dans la société », théorise Francesco Seminara. « Si on arrive à la violence, c’est que la relation est déjà viciée à l’origine, que ce soit par la manière de laquelle on vit nos rôles ou nos rapports aux autres », précise Mario Berardi lors de l’une des réunions du groupe, deux lundis soirs par mois. 
Cet enseignant au collège, la quarantaine, a donc imaginé un questionnaire à faire remplir par les élèves rencontrés lors des ateliers dans les lycées. Trois pages et vingt-deux questions pour «  comprendre comment le genre est vécu par chacun des élèves, ce qui selon eux détermine la masculinité ou la féminité mais aussi la vie quotidienne dans leur famille, la répartition des tâches », complète Mario Berardi. Les centaines de questionnaires reçus doivent désormais être traités pour obtenir des statistiques claires et mieux cibler les interventions avec les adolescents. « En jetant un œil à leurs réponses, on a eu une agréable surprise », commente l’enseignant, « il y a un changement à l’œuvre : les jeunes filles sont plus sensibles à ces questions, les modèles familiaux évoluent ». 
Mais certaines réticences persistent. Dès que les questions concernent des mots ou des actes violents dont les lycéens ont pu être victime ou auteur, les lignes de réponse restent vides malgré l’anonymat du questionnaire. « On n’arrive pas toujours à créer un dialogue avec eux mais au moins, on les pousse à s’interroger, à se remettre en question », se réjouit Giovanni Imburgia, l’un des six membres du groupe <<Noi Uomini a Palermo contro la violenza sulle donne>>. En deux ans, ils ont organisé des ateliers dans une dizaine d’écoles de la province de Palerme mais aussi du reste de la Sicile.
 
INTER / La nouvelle masculinité est encore en pleine construction

Tous reconnaissent qu’il est plus simple de débattre de ces questions avec des adolescents plutôt qu’avec des hommes adultes. « Lorsqu’on en parle avec nos amis, de notre âge, ils sont d’abord sceptiques puis très franchement hostiles à la discussion », explique Pippo Consoli qui a même préféré prendre ses distances avec certains de ses amis pour qui la sortie entre copains virait systématiquement aux blagues sexistes ou à la drague un peu lourde. 
Car au-delà de leurs interventions dans les écoles, chacun des membres de Noi Uomini a initié une profonde remise en question du modèle culturel et sociétal dans lequel ils sont nés et ont grandi. « Notre point de référence c’est la masculinité traditionnelle, celle de nos pères, de nos grands-pères, de nos frères, de nos collègues, tous ceux qui n’ont jamais eu à demander quoi que ce soit car ils sont constamment au centre de l’attention, bichonnés, adorés par leur mère puis leur femme puis leur fille », détaille Augusto Cavadi, consultant-philosophe d’une soixantaine d’années. « Dialectiquement, ça nous aide à comprendre ce dont on ne veut pas », poursuit-il, « la nouvelle masculinité, elle, est encore en construction ». 
Lorsqu’ils ont créé leur association en 2016, les Palermitains de Noi Uomini, ont emboîté le pas à un mouvement national qui existait déjà : Maschile Plurale, qui fédère plusieurs groupes comme le leur, dont le premier « Uomini in cammino » (Hommes en chemin) est né de la réflexion d’un groupe de Pinerolo, dans la province de Turin, il y a près de vingt ans. Aujourd’hui, quatorze groupes se sont formés dans tout le pays, dont deux seulement au sud de Rome : Bari et Palerme. « Dans le sud de l’Italie, le machisme est plus fortement ancré dans la société et c’est vraiment difficile pour les hommes de réussir à se rapprocher d’une initiative comme la nôtre », reconnaît Francesco Seminara. « On est la seule association qui compte moins de membres aujourd’hui qu’à son lancement ! », plaisante-t-il avec ses collègues. 
« Même nous, quand on s’est lancés, on n’était pas prêts ! », se souvient Pippo Consoli. « On a commencé par se réunir, parler de nos vies, tenter de comprendre quelle était notre responsabilité dans ce qui se passait, on a participé à des conférences avec les groupes qui existaient avant nous, on a lu des livres dont certains qu’on a toujours pas finis ! », s’amuse-t-il. La réflexion est partie d’une discussion entre Francesco Seminara et l’une de ses amies, féministe convaincue. « Elle est très impliquée dans la défense des droits des femmes et aussi dans la lutte contre la traite des Nigérianes, une problématique très présente à Palerme où plusieurs prostituées ont été tuées ces dernières années », se souvient Francesco Seminara, « elle insistait sur le fait que nous, les hommes, nous devions aussi prendre ces problèmes à bras le corps». 
 Au départ pas très convaincu, c’est en rencontrant les autres groupes de <<Maschile Plurale>> qu’il décide de créer un groupe à Palerme. 
Depuis, deux fois par mois, le lundi soir, les six compagnons et désormais amis se retrouvent dans un petit bureau de la <<Maison de la Beauté et de l’Equité>>, qui accueille différents projets associatifs. Ils y règlent les détails logistiques de leurs ateliers, discutent d’une campagne d’affichage contre la violence faite aux femmes ou d’une lecture qui les a marqués avant de s’installer en cuisine pour un plat de pâtes. « Et on prépare tout nous-mêmes », annoncent-ils fièrement. Derrière la décontraction apparente, ils sont conscients de l’énormité de la tâche. Convaincus aussi qu’elle est plus que jamais nécessaire : « S’occuper du conflit homme/femme, ce n’est pas juste une problématique qui s’ajoute aux autres, c’est d’une certaine manière la matrice de tous les autres conflits de nos sociétés », résume Augusto Cavadi.

martedì 29 gennaio 2019

PAPA FRANCESCO E IL SESSO


29.1.2019

PAPA FRANCESCO PARLA BENE DEL SESSO E…

      Il papa che preferisce pronunziarsi, anziché ex cathedraex aeroplano, di ritorno da Panama, in risposta a una domanda ha sostenuto che l’educazione sessuale dovrebbe avere un posto nelle scuole dal momento che “il sesso è un dono di Dio, non un mostro: un dono di Dio per amare. Che poi qualcuno lo usi per guadagnare denaro o per sfruttare il prossimo, questo è un altro problema”. Ovviamente – come è ormai usuale con questo papa – anche questa affermazione ha suscitato, e continuerà per qualche giorno a suscitare, reazioni di ogni tipo. Da una parte non sono mancate le dichiarazioni entusiastiche di chi si compiace di ascoltare parole di buon senso da un pulpito dal quale, troppo spesso, si sono sentite per secoli rabbrividenti teorie sessuofobiche. D’altra parte, proprio la relativa novità dei toni e dei temi, almeno sulle labbra di un pontefice, non manca di irritare quelle frange – minoritarie ma non sparute – di cardinali, vescovi, preti e teologi che vedono in Bergoglio lo strumento di cui il Diavolo si sta servendo per distruggere la Chiesa di Cristo. Persino delle soubrette di varietà, ancora spiritose pur se sul viale del tramonto,  hanno avvertito il dovere di richiamare il vescovo di Roma alle sue responsabilità: abbandoni il buonismo, parli un po’ meno di migranti e soprattutto eviti di dire che un ateo onesto (e sincero) è meglio di un cattolico disonesto (e ipocrita). 
      Premesso che in democrazia ognuno è libero di provare, ed esternare, le sue reazioni più spontanee (anzi, purtroppo, anche quelle meno spontanee e più calcolate strategicamente), potrebbe risultare interessante – almeno per qualcuno – sapere che, fra le altre possibili e legittime, c’è anche la reazione di chi, avendo seguito il dibattito teologico degli ultimi sessant’anni, non prova né entusiasmo né disappunto. Per dirla tutta: non prova nulla (o, al massimo, la leggera soddisfazione di vedere che  le idee corrette riescono a farsi strada, prima o poi, anche attraverso le arterie di organismi elefantiaci come la Chiesa cattolica). Per alcuni studiosi di queste cose, la dichiarazione del papa è stata emotivamente sconvolgente quanto lo sarebbe stata che la terra gira intorno al sole e non il sole intorno alla terra. Come mai?
        Se si sfoglia la Bibbia si constata che né il Primo Testamento (vedi, ad esempio, il Cantico dei cantici) né il Secondo Testamento (vedi, ad esempio, la sobrietà dei cenni di Gesù alle tematiche sessuali) lasciano trapelare valutazioni sul sesso che non siano di segno marcatamente positivo. Una serie di eventi – tra cui la peste nera a metà del XIV secolo – introdusse nella cultura cristiana una spaccatura fra (pochi) esaltatori della piacere sessuale come chiave di volta della felicità e (molti) denigratori dello stesso piacere come inizio di ogni disgrazia dell’umanità. Diventò pressoché unanime, ad esempio, la tesi che il peccato di Adamo ed Eva sia stato non un peccato di orgoglio (come sostiene il testo biblico), bensì di natura sessuale (anche se non c’è una riga che giustifichi questa interpretazione pruriginosa). 
         Ma tra la fine dell’Ottocento e l’inizio del Novecento in tutte le chiese cristiane – prima nelle protestanti, poi nella cattolica – si assiste ad una rinascita degli studi biblici con gli strumenti ‘scientifici’ più raffinati. Chiunque, studiando un po’, può constatare che molti insegnamenti clericali non hanno un fondamento biblico e, dunque, vanno rivisti profondamente e in alcuni casi addirittura cestinati. In questa storia di ri-conversione alle fonti, il Concilio ecumenico Vaticano II (1962- 1965), indetto da papa Giovanni XXIII, segna una tappa irreversibile. Purtroppo, dopo Paolo VI, Giovanni Paolo II e Benedetto XVI hanno fatto di tutto per sopire le novità conciliari, ma ormai la scintilla era partita e nessuna repressione autoritaria ha potuto stroncare del tutto la ricerca di grandi teologi e di grandi teologhe. 
     Papa Bergoglio, invece di continuare a fare il pompiere, ha voluto ridare fiato al rinnovamento avviato poco più di mezzo secolo fa: e osa dire in pubblico ciò che i credenti istruiti (dunque, statisticamente, una sparuta minoranza dei credenti) pensano, dicono e praticano da decenni. Certo, se da queste dichiarazioni discendessero conseguenze catechistiche e canonistiche – insomma: operative – in tema di morale sessuale (a cominciare da una diversa lettura dei rapporti sessuali fuori da un legame matrimoniale o dell’obbligo a vita del celibato ecclesiastico) si potrebbe parlare davvero di mutamenti rivoluzionari, pur se tardivi. Ma le macchinazioni di Curia, o più semplicemente le inesorabili scadenze anagrafiche, consentiranno al papa venuto dagli estremi confini del mondo di attivare riforme irreversibili? Alcuni lo sperano, altri lo temono; quasi nessuno lo prevede. 

Augusto Cavadi
www.augustocavadi.com

  

domenica 27 gennaio 2019

DOVE INCONTRARE DIO, SE E' POSSIBILE ?

“Adista” 29.12.2018

INCONTRARE DIO NELLE PROFONDITA’

Lc 1, 1-4; 4, 14-21

La lettura evangelica di oggi è composta da due brani ben distinti. 
Il primo (Lc 1, 1 – 4) è proprio l’incipit del vangelo attribuito a Luca e, nonostante il tono apparentemente distaccato, contiene indicazioni preziose. Intanto fa riferimento a “molti” che, prima di lui,  “hanno cercato di raccontare con ordine gli avvenimenti che si sono compiuti in mezzo a noi”: dunque i primissimi secoli hanno conosciuto una pluralità di “vangeli”, ben al di là dei quattro diventati “canonici” e di altri considerati “apocrifi”. Anche se in proporzioni differenti, tutti questi vangeli – tuttora disponibili o perduti del tutto o in parte – contengono elementi ‘storici’ ed elementi ‘teologici’: perciò secondo i criteri storiografici moderni nessuno può essere accolto come oro colato, ma neppure può essere ritenuto completamente inaffidabile. Chi dice che il vangelo secondo Luca, come ogni altro, non è un resoconto in cronaca diretta degli avvenimenti, bensì una re-interpretazione didattica? Luca stesso ! Egli ha intervistato “testimoni oculari fin da principio”, ma nel ruolo di “ministri della Parola” e in vista di una finalità pedagogico-catechetica: “in modo che tu possa renderti conto della solidità degli insegnamenti che hai ricevuto”. 
La seconda pericope (Lc 4, 14 – 21)  ci pone dinanzi agli occhi un Gesù già adulto, all’inizio della sua missione: nell’atto di
fare outing, o meglio – visto che si tratta di una dichiarazione del tutto spontanea – coming out rispetto alla sua identità messianica. La scena è costruita in maniera teatralmente efficace: un po’ troppo efficace per essere evenemenzialmente ‘vera’ (tanto più se si mette in parallelo con i brani numerosi sul “segreto messianico” che Gesù avrebbe imposto in ogni occasione ai discepoli). Ma ciò che importa all’evangelista – e ai lettori di ogni generazione dopo di lui – è il significato della scena: l’illustrazione di ciò in cui consiste l’essenziale dell’esistenza di Cristo e, dunque, dell’esistenza di quanti intendono fare spazio al  messaggio evangelico. Se chiedessimo a un buon parroco di campagna o una suora plurilaureata in teologia o a un docente liceale formatosi sui manuali di storia più diffusi, molto probabilmente avremmo risposte disparate: o moralistico-consolatoria (“Gesù è venuto per rivelarci che ci attende un paradiso se saremo buoni e un inferno se saremo cattivi”); o raffinatamente elaborata (“per coinvolgerci nella koinonìa della circuminsessione intratrinitaria”); o storicistico-convenzionale (“per realizzare il progetto di una nuova religione migliore dell’ebraica”) e così via.  Ma se, senza pregiudizi di alcun genere, ci limitiamo ad ascoltare la voce stessa di Gesù (come ci viene proposta in questo brano), la risposta è di una semplicità tanto disarmante quanto impegnativa:

            “Portare ai poveri il lieto annuncio, 
             proclamare ai prigionieri la liberazione
             e ai ciechi la vista; 
             rimettere in libertà gli oppressi
             e proclamare l'anno di grazia del Signore”. 

Per decenni uomini e donne (più uomini che donne, per la verità), nutriti da grossi volumi di teologia ed elevati ai vertici dell’unione mistica, mi hanno riempito le orecchie della raccomandazione di non ridurre l’esperienza di fede alla dimensione ‘orizzontale’ dell’attenzione attiva e fattiva verso “poveri”, “prigionieri”, “ciechi” e “oppressi”: ma dove, e come, e quando, e in che termini, Gesù avrebbe proclamato il primato della dimensione ‘verticale’?  Forse sarebbe il caso di pensare che c’è un solo modo di sperimentare il divino: l’andare né in verticale né in orizzontale, ma “in profondità”. Dio ci attende nella profondità della nostra anima (di cui nessuno, secondo Eraclito, ha mai misurato i confini); nella profondità dell’universo planetario (in cui siamo immersi);  ma, anche e soprattutto, nella profondità della sofferenza (fisica e psichica, morale e spirituale) dei nostri fratelli viventi, umani ma non solo. 

Augusto Cavadi
www.augustocavadi.com

giovedì 24 gennaio 2019

MONDO CATTOLICO E SIMPATIE LEGHISTE

Anche se per pochi minuti, alla fine della trasmissione, sono stato ospite di Rai-Radio 2 ("Tutta la città ne parla") a proposito della compatibilità fra appartenenza cattolica e simpatie per la politica leghista. Inserisco il link alla registrazione perché ho trovato davvero interessanti gli interventi, molto più articolati, degli ospiti che mi hanno preceduto:

martedì 22 gennaio 2019

CINQUE TAPPE NELLA STRADA VERSO LA MATURITA'

"Viottoli"
Semestrale di formazione comunitaria
Pinerolo (Torino)
anno XXI, n. 2/2018


LE CINQUE TAPPE DI UN ITINERARIO SPIRITUALE MATURO[1]

  Nel XII secolo un monaco certosino, Guigo II, ha codificato una “scala” di crescita spirituale che – più o meno ritoccata – è entrata nella tradizione cristiana. Quasi mille anni dopo, questo itinerario verso la piena maturità è ancora valido? Se si assume nello stesso senso in cui lo ha tracciato l’autore medievale, la mia risposta è negativa. 
   Esso, infatti, era radicalmente e interamente centrato sulla Bibbia, ritenuta una Sacra Scrittura rivelata “parola per parola” (verbatim) da Dio stesso. Oggi sappiamo che quei modi di dire (“Dio mi disse…”, “Il Signore apparve e comandò…”) sono patrimonio di tutte le letterature arcaiche (compresi i primi testi sapienziali e filosofici greci: cfr. la rivelazione della Dea nel poema di Parmenide): dunque o si interpretano tutti come resoconti storici realistici o si assumono tutti come accorgimenti retorici.
    Se, invece, le cinque tappe indicate dal monaco medievale vengono re-interpretate alla luce di una spiritualità ‘laica’, post-confessionale (o, se si vuole, pre-confessionale), mi pare che esse conservino intatta la loro significatività. Solo che, al posto della Bibbia, dovremmo pensare – più ampiamente – al mondo: al mondo della natura e al mondo della cultura (dunque anche alla Bibbia, ma vista come uno degli innumerevoli tasselli di quel grande mosaico che è la storia dell’umanità: sullo stesso piano dei testi, ritenuti o meno sacri, di tutte le grandi tradizioni sapienziali). Dunque: il Libro a cui ci riferiremo in questa rilettura è il Mondo in tutta la gamma delle sue espressioni fisiche, storiche, artistiche, filosofiche, religiose.
   Premetto solo un’avvertenza: il passaggio da un gradino al successivo non è mai stato – e non è tuttora – la chiusura della ‘pratica’ precedente, bensì la ri-problematizzazione del modo di intenderla e di viverla. Ogni volta che passiamo da una tappa all’altra siamo indotti a ripensare criticamente, e a sperimentare più intensamente, la tappa precedente.

Lectio
  Il primo passo è la lectio (= lettura). Guigo II si riferiva, come accennavo sopra, alla lettura di un passo della Bibbia. Oggi ritengo sia opportuno riferirsi alla lettura in senso più ampio: si tratta di leggere la realtà. In concreto: giornali, libri, film, ma prima di tutti gli avvenimenti della nostra esistenza e della storia planetaria. Hegel, un filosofo a cavallo fra Settecento e Ottocento, sosteneva che la lettura del quotidiano fosse la preghiera dell’uomo moderno. E’ chiaro che qui non si tratta di inseguire le curiosità e i pettegolezzi, ma di fornirsi di strumenti per capire ciò che accade vicino e lontano rispetto a noi: è un legereper intus-legere, un informarsi per penetrare-dentro.

Meditatio
    Alla lectio, secondo il monaco medievale, dovrebbe seguire la meditatio (=meditazione). Leggere è aprire gli occhi sul mondo per registrare i dati; meditare è chiudere gli occhi per “ruminare” i dati registrati. Già: prima dell’era digitale la difficoltà maggiore era procurarsi le informazioni; oggi, invece, è filtrarle criticamente. Rischiamo l’overdose di notizie, di ipotesi, di teorie: abbiamo bisogno di categorie selettive e ordinatrici. Ma che significa filtrarle criticamente? Significa imparare e esprimere “giudizi”. Imparare a sbilanciarsi: “questo è vero”, “questo è falso”, “questo è probabile”, “questo è improbabile”… Un provvedimento legislativo o è (sostanzialmente) costituzionale o non lo è; un farmaco anticancro o è (generalmente) efficace o non lo è; un imputato o è (probabilmente) colpevole o non lo è…Certo non è necessario che ci esprimiamo su tutto, anche su ciò su cui non abbiamo competenza. Ma neppure possiamo sempre, per principio, sospendere il diritto – e ancor prima il dovere – di giudicare. Anche nelle questioni morali? Qui va distinto il peccato dal peccatore. Posso avere un giudizio molto chiaro sul “non rubare” o “non uccidere” in quanto reati, comportamenti oggettivi; ma astenermi dal giudicare se, in particolare e in concreto, chi ha compiuto un determinato furto o un determinato assassinio ha agito bene o male. Insomma giudicare è un dovere in tutti i campi, tranne quando si tratta di giudicare la coscienza di un’altra persona.

Oratio
  La terza tappa, dopo la lectioe la meditatio, è l’oratio (=preghiera). Ma pregare, oggi, nel XXI secolo, ha ancora senso? Molti abbiamo superato da tempo la preghiera utilitaristica che chiede protezione e assistenza per sé o per le persone care o per l’umanità intera: presupporrebbe che Dio dosi – e orienti - la sua benevolenza attiva in base all’insistenza con cui questo o quell’orante implora grazia presso il suo ”trono”. Qualcuno vedrebbe in quest’ottica il trionfo del “teismo” più antropomorfico. Ma c’è un pregare che è un sostare davanti agli enigmi della natura e della storia per scrutare se, tra gli interstizi di un mondo dove il caos e il logos si contendono pariteticamente il campo, riluca un Senso più profondo. Pregare è insomma farsi punto interrogativo di fronte al Mistero che ci circonda e ci sorpassa. Per qualcuno è probabile che questo Senso radicale, questo Mistero onni-abbracciante sia un Soggetto pensante e amante (sia pur in una misura assolutamente incomparabile con le nostre limitate capacità di pensiero e di amore): “Quando nella mia vita – nelle ore grandi e nelle ore piccole – mi rendo conto di essere confinante con il mistero ineffabile, santo e amante che chiamiamo Dio; quando mi pongo davanti a questo mistero, e in un certo senso mi abbandono a lui nella fiducia, nella speranza e nell’amore; quando accetto questo mistero, allora io prego – spero di pregare” (così il teologo Karl Rahner). Per altri, su ciò che non vediamo e non tocchiamo, non si può ipotizzare nulla: e allora, secondo la parola di Wittgenstein, “pregare è pensare al senso della vita”.

Contemplatio
 La preghiera è un atteggiamento di attesa, di ricerca, di interrogazione di cui si ha coscienza. Eppure ci sono dei momenti, o delle fasi della vita, in cui sembra di non attendere più nulla, di non cercare più nulla, di non interrogarsi più su nulla. Il Mistero non ci sta più, per così dire, “davanti”: vi ci troviamo immersi “dentro”, come tuffati in un mare calmo. Non sappiamo “dove” siamo, ma sappiamo di essere al “posto” giusto. Con un grande senso di pace, ci avvertiamo al di là della speranza e della disperazione: ci vediamo come un puntino appena appena visibile nel grande Tutto. Che ne sarà di noi? Propriamente parlando, non ci interessa più saperlo. Comunque finirà, sarà bene. Ci siamo liberati dal nostro punto di vista individuale, dunque parziale, sull’universo: lo contempliamo, per così dire, dal punto di vista della Totalità.  Ecco come possiamo balbettare la quarta tappa: la contemplatio (= contemplazione).

Actio
 E’ la contemplazione il vertice della vita spirituale matura? Alcuni lo sostengono. Ma nella tradizione cristiana c’è una quinta tappa che talvolta è stata considerata una sorta di appendice, ma che altri ritengono davvero – a mio avviso con ragione - il culmine dell’esperienza autenticamente religiosa. Un racconto chassidico può aiutarci a intuire di che si tratta. Un rabbino ha fama di salire, quando si apparta nel bosco fuori il villaggio , sino al settimo cielo. Un suo collega, invidioso, vuole verificare se è vero e una sera – senza farsi vedere - lo segue per spiarlo. Viene così a conoscere che il rabbino si recava a trovare un’anziana vedova sola, a spaccarle la legna da ardere, a sistemare per lei il focolare. Ritornato al villaggio, a chi gli chiede se il suo collega si fosse elevato davvero sino al settimo cielo, risponde: “No. Sale ancora più in alto”. Il vertice della mistica è l’actio (=azione). Nel racconto chassidico è un gesto di solidarietà corta, diretta nel nascondimento a una sola persona bisognosa. Ma a maggior ragione vale per la solidarietà lunga, diretta al bene comune: al bene della polis (=città). Nel linguaggio della Teologia della Liberazione ciò si esprime nella formula: la mistica più alta è la mistica politica. Lo stesso Paolo VI insegnava con insistenza che l’attività politica fosse la forma più alta di carità, di agape, di amore oblativo. 


[1]E’ qui riprodotta la traccia su cui l’autore ha basato una conversazione tenuta, su invito della Comunità di base “San Francesco Saverio” di Trento, a Terzolas (Trento) il 7. 9. 2018.

domenica 20 gennaio 2019

DAVIDE MICCIONE E LA FENOMENOLOGIA DELLA BANALITA'

17.1.2019

     Fenomenologia della banalita’ secondo Davide Miccione

       Davide Miccione è uno dei più raffinati e arguti pensatori italiani contemporanei e, per questo, ovviamente, è noto ma non notissimo; comunque molto apprezzato dai non molti che lo conosciamo. Pensiero unico, forse neanche quello. Saggi sul banale contemporaneo (Algra, Viagrande – Ct  2018, pp. 60, euro 5,00) è l’ultimo gioiellino che ho trovato, a sua firma, in libreria. Come l’autore spiega nella Nota bibliografica conclusiva, il volumetto raccoglie tre saggi apparsi in altrettante riviste (di nicchia, aggiungo pleonasticamente) e li presenta con una nota introduttiva in cui – alla luce dell’asserto di Agamben (“il contemporaneo lo si vede solo se non si coincide con esso”) – enuncia il suo principale proposito: posto che, grazie a internet, “il sapere è nudo ed esposto davanti ai nostri occhi ma noi non abbiamo più voglia”, “prendo sul serio il banale che ci circonda e provo a farlo dialogare con i concetti che dovrebbe postulare. Un esercizio a volte divertente, a volte irritante, ma in ogni caso necessario”.
   Nel primo saggio, Il terzismo malattia senile del moderatismo,  si traccia, appunto, una “fenomenologia del terzismo”: atteggiamento tipico di chi “sa già prima che ci si deve porre al centro, anche a costo di costruire due posizioni uguali e contrarie di comparabile estremismo persino laddove non ve ne siano” (“un po’ come se uno volesse porsi in una equidistanza arbitrale tra lo scippatore e il rapinato sottolineando l’aggressiva veemenza con cui quest’ultimo si aggrappa alla propria borsa”). Miccione fa alcuni nomi di “terzisti” (i più illustri dei quali firmano o firmavano, sul “Corriere della sera”), ma anche di anti-terzisti. Per esempio di Pier Paolo Pasolini che, soprattutto nelle Lettere luterane, si è dimostrato disposto a “pensare che esista la storia, a vigilare, a cogliere dove stia <<il regresso e la degradazione>> avendo <<la forza della critica totale, del rifiuto, della denuncia disperata e inutile>>”; o anche Benedetto Croce che, a un giovane erudito, chiede: “Voi vedete la lotta dei deboli e dei forti. Dalla parte di chi siete tratto a mettervi?”. Questi – che da terzista avrebbe risposto “di nessuno! Mai!” – risponde “esplosivamente: da quella dei forti!”. Al che Croce: “Ebbene, se sentite così, siete fascista con chiara coscienza: con la stessa coscienza con la quale io sono avversario, perché io e coloro presso cui sono stato educato e formato abbiamo avuto per massima, che bisogna porsi sempre dalla parte dei deboli e degli oppressi”.
     Nel secondo saggio la banalità viene rintracciata, sulla scia di Günther Anders (e, in sua difesa, in polemica con l’Umberto Eco di Apocalittici e integrati), nella supina accettazione del primato del televisivo sul reale, al punto che è il secondo a modellarsi secondo criteri e gusti del primo: “Al di là di ciò che si trasmette, l’effetto della tv sarà quello di allontanare dalla concretezza della vita: <<il così detto ‘mondo reale’, quello degli accadimenti, è già mutato anch’esso, perché se ne fa un fantasma, perché viene già abbondantemente arrangiato in modo che il suo svolgimento si presti quanto meglio possibile alla ‘trasmissione’, ossia riesca bene nella sua versione fantasma>>”. Nel mondo della fantasia e della rappresentazione artistica domina da tempi immemorabili il Superman: caratterizzato, come voleva Eco, da “atemporalità e apoliticità” o piuttosto, come intuito da Anders, come veicoli di “tesi ideologico-filosofiche”? Miccione non ha dubbi: “le tesi di Anders sembrano oggi ancora più vere di quanto non sembrassero all’epoca della loro pubblicazione” (1980). “Il fumetto supereroistico” degli ultimi decenni può essere interpretato come smentita progressiva dell’opinione di Eco: “Con gli X-Men, con Watchman, bellissimo, ambizioso e complesso romanzo a fumetti di genere supereroistico dove la dimensione politica dei supereroi è onnipresente, ma soprattutto con Thor”, “incarnazione del dio della mitologia nordica”, che fa proprio il “quesito neocon se il possesso di un potere militare superiore legittimi il predominio politico sul mondo e fino a che punto. Insomma Thor (e ci perdoni il dio scandinavo per il paragone) come Bush”.
   Nel terzo e ultimo saggio Miccione si concentra su una versione della banalità di ardua decifrazione perché accuratamente celata negli anfratti dell’universo accademico. La domanda-guida: come mai, all’interno “del più ampio declino delle Humanities in Europa”, in particolare in Italia si registra “un deserto di opere e individualità filosofiche”? Probabilmente – è la risposta – perché, vengono “applicati indici di produttività e di continuità in modo da eliminare dal sistema universitario colui che mediti o faccia pause di riflessione spesso dettate dalla ambizione e difficoltà del suo progetto teorico. La valutazione produttivistica ha finito così con l’espellere alcune caratteristiche senza cui la filosofia non può sopravvivere: l’ambizione del progetto, la cura rigorosa della scrittura, la radicalità della proposta e la tendenza a spingersi al largo del pensiero. Tutte queste caratteristiche non si sono conciliate con la necessità di produrre spesso ‘piccoli’ testi per mantenere gli indici di produttività e hanno spinto sul proscenio un tipo umano che aveva come scopo filosofico fare il suo lavoro di ordinaria amministrazione o partecipare al grande coro del dibattito filosofico senza steccare ma senza prevaricare”. 
    A fine lettura si comprende meglio quanto si era letto nella prefazione dell’autore a proposito del pensiero “implicito” che sembra accomunare il Nord e il Sud del pianeta, ancor più  l’Est e l’Ovest: che “nella tecnologia, nella ricchezza, nella sicurezza e nel controllo” vadano individuati “solo beni indiscutibili” e che, dunque, abbia senso discutere esclusivamente sulla “scelta dei mezzi per raggiungerli”. Con la conseguenza che “ambienti come l’editoria o la ricerca o l’arte o la scuola, in cui de iure dovrebbero essere presenti parametri che non siano il semplice profitto, o l’efficienza o l’innovazione, non sono più abitati da altro che da discussioni sui mezzi, mai sui fini. Chi non è stato del tutto espiantato dalla capacità di pensiero vive, con una sofferenza di cui non sempre riesce a darsi conto, la sua presenza in queste realtà dove il fine è non solo non più perseguibile ma neppure evocabile, in cui l’editore non deve pensare a costruire una cultura che resista al passare del presente ma a vendere nell’immediato, lo studioso non deve occuparsi di nessuna forma di orizzonte veritativo o di salvaguardia dei beni spirituali della civiltà ma partecipare vittoriosamente a ludi bibliografici, l’artista non può mettere la bellezza tra i suoi obiettivi ma occuparsi dell’oscillare delle sue quotazioni e l’insegnante non si occupa della Bildung dei giovani allievi ma di addestramento al lavoro”.                                                                                         Augusto Cavadi                                                                                 
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https://www.zerozeronews.it/limportanza-di-conoscere-davide-miccione/

mercoledì 16 gennaio 2019

FEDELTA' AL PARTITO PER CUI SI E' VOTATO: SINO A QUANDO?


5.1.2019

SE VOTO PER UN PARTITO, SINO A QUANDO NE DEVO SOSTENERE
LE  DECISIONI?

Ad alcune decisioni del governo Lega-Cinque Stelle bisogna riconoscere il merito di sollevare delle questioni di principio, di ordine filosofico, che si erano eclissate dal dibattito politico quotidiano.
Sulla prima di tali questioni si stanno confrontando esperti di livello notevole e su di essa mi sentirei di sottolineare solo un aspetto: che si tratta di una problematica tragica, impossibile da ridurre alla banale contrapposizione fra uno schieramento e l’opposto. Mi riferisco alla dialettica fra legalità (formale, giuridica) e giustizia (reale, etica). E’ la tensione - antica come la sofferenza della giovane Antigone combattuta fra il divieto di Creonte di seppellire il cadavere del fratello e il sentimento che le impone di dargli sepoltura -  fra l’obbedienza alle leggi dello Stato e l’obbedienza alla legge morale inscritta nella natura umana. Qualsiasi scelta, in un senso o nell’altro, è drammatica, rischiosa, lacerante: come facciano tanti miei concittadini a sposarne una delle due con convinzione quasi fanatica, questo mi sfugge.  Risolvere il dilemma facendo il tifo per Salvini che fa approvare il decreto “Sicurezza” o per i sindaci che dichiarano di sospenderne l’applicazione nel proprio comune, significa davvero tradurre una tragedia in farsa. (Personalmente sono per i sindaci, ma non penso che quanti siano di opposto parere per motivi di metodo, e non di merito, dimostrino per ciò stesso disumanità). 
Una seconda questione, molto meno dibattuta in queste ore, riguarda il senso del voto per un partito. Per alcuni la questione non si pone neppure: si vota una sigla, ci si vota a una causa e a un leader che riesce a incarnarla…e si parte dritti come una locomotiva. Più sei fedele alla tua bandiera, più sei considerato coerente. 
Per altri – per fortuna sempre più numerosi – la preferenza nell’urna elettorale è frutto di una riflessione travagliata e arriva come una sorta di compromesso fra l’ideale e il fattuale. Nell’era del grigio, si sceglie un simbolo più per esclusione del peggio che per entusiasmo rispetto al meglio. E’ come una scommessa: auspichi che quel partito realizzi, almeno in parte, il suo programma e mantenga, almeno in parte, le sue promesse. E ne segui con attenzione le mosse, sempre pronto a far sentire la tua voce. Se è una voce  di consenso incoraggiante, amici e avversari ti approvano: hai dato prova di coerenza. Se è una voce di dissenso, anche  vigoroso, difficilmente ti sarà perdonato. Vieni bollato di scarsa preveggenza intellettuale, di instabilità emotiva, di incoerenza. Devi o tacere (come se avessi delegato in maniera totale e irreversibile ai parlamentari del tuo partito il diritto di decidere) o rinnegare il voto espresso a suo tempo, chiedere perdono su tutti i social media, meglio se riconoscendo allo schieramento avversario tutti i meriti che ha (e soprattutto quelli che non ha, ma pretende di avere).  Anzi, devi perfino chiedere perdono per lo sfascio che, dopo la sconfitta elettorale, stanno subendo i partiti per cui non hai votato, dimostrando così che – dopo essere stati deludenti al governo – sono incapaci di un’opposizione organizzata, efficace, dignitosa. L’ignoranza della storia, la cecità del gregarismo, la comodità del fanatismo ti vietano ogni atteggiamento adulto, da cittadino che presta alla propria ‘parte’ una fiducia condizionata, sempre pronto a revocarla – e a restituirla – secondo le opzioni strategiche operate dal proprio partito di riferimento. Certo, il meccanismo della democrazia rappresentativa, indiretta, non prevede un cambio di appartenenza ogni settimana: i rappresentanti non sono dei semplici delegati, come nella logica della democrazia assembleare, diretta. C’è una disciplina di partito da rispettare sia da chi siede sui banchi del Parlamento sia da chi milita nella società civile. Ma là dove sono in gioco scelte di fondo e opzioni di principio, la coscienza di ognuno – se ben coltivata con lo studio, la riflessione, il dialogo costruttivo – deve essere obbedita senza “se” e senza “ma”.  

 Augusto Cavadi
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lunedì 14 gennaio 2019

AMARE, O A...MARE, IL PROSSIMO?

11.1.2019

A…mare   il prossimo tuo (dove non vorresti te stesso)

   Recenti provvedimenti del governo verde-giallo nazionale, soprattutto in tema di gestione dei flussi migratori,  hanno riaperto la questione del rapporto fra fede cristiana e scelte politiche. La sovrabbondanza di mezzi espressivi, soprattutto via internet, ha favorito la proliferazione di risposte secche, sloganistiche: come è noto, le peggiori a domande complesse. 
   Può un politico – col consenso di parte consistente del proprio elettorato – dirsi credente nel vangelo e decidere che “a casa propria” non entri più nessuno, neppure se assillato davvero dalla guerra, dalla fame o ‘soltanto’ dal desiderio (comune a moltissimi ragazzi italiani all’estero) di avere un lavoro dignitoso a condizioni economiche eque?
   Quanti rispondono affermativamente si inseriscono, con maggiore o minore consapevolezza storica, in una tradizione antica almeno quanto gli imperatori Costantino (IV secolo) e Carlo Magno (IX secolo) e protrattasi sino ai nostri giorni con la Democrazia cristiana e Berlusconi: la tradizione di chi abbraccia, anzi imbraccia, i simboli cattolici come bandiere identitarie da sventolare in faccia a chi è “straniero”, “pagano”, “diverso”… A protestare per prima, contro questa strumentalizzazione della croce,  dovrebbe essere la Chiesa cattolica: in nome della propria dignità e, soprattutto, di quel Gesù che, secondo san Paolo, avrebbe abbattuto le barriere sociali, etniche, sessuali a favore di una fraternità e di una sororità che fa avvertire la sofferenza dell’altro come la propria. Qualche vescovo lo fa, qualche prete pure; ma altri vescovi, altri preti e soprattutto altri fedeli preferiscono – contro la testimonianza dello stesso papa Francesco – cavalcare le mode razziste e xenofobe.
     Allora, l’unico atteggiamento valido sarebbe – all’opposto – contestare le leggi dello Stato in nome della propria opzione di fede evangelica?  Correre il rischio dell’integralismo pur di evitare la schizofrenia fra ciò che si proclama a messa la domenica e ciò che si vive nei sei giorni restanti della settimana? Personalmente ritengo che ci si debba muovere con ponderazione, con cautela. Se un provvedimento legislativo o amministrativo fosse contro un insegnamento valido esclusivamente per fede, nessun cittadino avrebbe il diritto di contestarlo con la disubbidienza civile. Diverso il caso in cui si tratti di leggi che colpiscono l’etica cristiana non in quanto cristiana ma in quanto etica umana. Certo, non è facile stabilirlo: ma quando, con ragionevole probabilità di interpretare correttamente, si arriva alla conclusione che un atto di governo mortifica la “regola aurea” del “non fare ad altri ciò che non vorresti fosse fatto a te” – regola che è anche biblica, ma non solo tale: la si ritrova in tutte le sapienze e le culture della Terra – allora il cristiano ha il diritto, e il dovere, di ribellarsi non in nome dell’etica cristiana ma in nome dell’etica universale. 
       Il “Decreto Sicurezza” approvato a maggioranza dal Parlamento e entrato in vigore in questi giorni, a cavallo fra il 2018 e il 2019, rientra fra le violazioni dei diritti civili stabiliti dalla Dichiarazione dei diritti dell’uomo e dalla Costituzione italiana? Questo è il punto. Se sì, ogni resistenza è d’obbligo per il credente. Se no, per il credente sarà altrettanto legittimo approvarlo o dissentirne democraticamente. 
      La questione allora si sposta dal piano teologico al piano delle analisi filosofiche, delle opzioni etiche, delle considerazioni politiche, delle argomentazioni giuridiche. Non si può rispondere affrettatamente, lanciando  urla in un senso o in un altro, senza basarsi né su dati oggettivi né su riflessioni razionali. Personalmente sono convinto che nella politica della Lega in tema di gestione dell’immigrazione – politica assecondata, da alcuni parlamentari pentastellati, per obbligo di “contratto” e, da altri, per convinta adesione – si rifletta una visione dell’uomo, della società, della storia davvero miope.  Sono convinto che gli errori sulla stessa questione compiuti dai governi precedenti di centro-sinistra, e perpetrati tuttora da un’Europa senz’anima,  siano molti e gravi (soprattutto quando si è delegato alla Libia e alla Turchia il ruolo di vigilantes del Mediterraneo e a una pletora di affaristi il compito di accogliere e gestire chi arrivava a toccare le nostre sponde), ma che non giustifichino i più gravi ancora realizzati da questo governo. Statisti che fossero più che politicanti in perenne questua di consensi non giocherebbero sulle dimensioni “percepite” del fenomeno immigratorio, trascurando o celando le molto più modeste dimensioni “effettive”. Non direbbero “Aiutiamoli a casa loro” senza nel contempo rafforzare le forme di cooperazione internazionale con le popolazioni degli Stati africani, asiatici e sudamericani. E, nell’attesa che migliorino le condizioni in Paesi davvero devastati, adotterebbero e incrementerebbero quei “corridoi umanitari” che, grazie all’iniziativa di alcune chiese e di alcune organizzazioni di volontariato, stanno permettendo a centinaia di persone di raggiungere l’Europa in forme legali e sicure. 

Augusto Cavadi
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venerdì 11 gennaio 2019

ODISSEE SUI BUS SICILIANI (FORSE NON SOLO)

“Repubblica-Palermo”
9.1.2019

ODISSEA SUI BUS PUBBLICI

   Che  il Comitato provinciale per l'ordine e la sicurezza pubblica, presieduto dal prefetto di Palermo, Antonella De Mirio, abbia suggerito una serie di accorgimenti per difendere l’incolumità degli autisti Amat (tra cui la collocazioni di vetri anti-sfondamento) è una buona notizia. Anzi, ottima. Una delle più grandi città italiane, dunque di uno dei Paesi più ricchi al mondo, non può permettere che dei lavoratori pubblici siano costantemente in  balìa di chiunque sia aduso alle minacce e alla violenza fisica. E’ lecito sperare, però, che gli strumenti in dotazione degli autisti (soprattutto per collegarsi immediatamente con le Forze dell’ordine) vengano predisposti ed effettivamente utilizzati anche per difendere i passeggeri.
   So che sarebbe abbastanza demagogico (dal momento che non viviamo in Danimarca né in Svezia) aspettarsi che, almeno qualche volta, prefetti e sindaci, assessori e amministratori di aziende municipalizzate, viaggiassero, ovviamente in anonimato, su mezzi pubblici. Ma, almeno, sarebbe augurabile che si informassero – da chi questi mezzi li usa ogni giorno o per necessità o per virtù ecologica – sul livello inimmaginabile di degrado raggiunto.
   Il primo segnale sgradevole, che dà come la tonalità di base, è il numero impressionante di passeggeri che non timbra alcun biglietto, sicuri che i controllori non passeranno o, se passeranno, si limiteranno a far scendere chi non ne è munito (quando, come avviene sulla linea 731, non si tratta di alcune gentili signore delle borgate marinare che puntualmente si rifiutano di esibire biglietti, di pagare multe e di scendere dal bus: “Scriva, scriva. Da qui non ci alziamo. Tanto non abbiamo nulla da perdere!”). Qualche settimana fa, non appena timbrato i due biglietti per me e mia moglie, l’autista mi ha simpaticamente abbordato: “Sa che mi sta facendo sentire un ticchettio a cui mi ero del tutto disabituato? Mi scusi se glielo chiedo: ma siete professori?” (ovviamente procurandomi un sentimento di orgoglio professionale a cui, a mia volta, ero altrettanto disabituato).
   E’ notizia di questi giorni che l’Amat reintrodurrà, almeno su alcune linee, i vigilantes. Speriamo che sia per tutte le linee e a tutte le ore. Infatti che l’Azienda decida, autolesionisticamente, di rassegnarsi all’elusione tariffaria, è un suo problema (almeno nell’immediato: è ovvio che le conseguenze negative, anche in termini di taglio delle linee, si facciano registrare di anno in anno). Un problema immediatamente nostro, invece, nasce dalla presenza frequente – se non perenne – di soggetti estranei a ogni logica di legalità e, ancor meno, di civile convivenza. Ormai è raro conoscere qualche palermitano uso a viaggiare in autobus che non sia stato, almeno una volta,  vittima di borseggiatori. Quanto alle comitive di ragazzini – talora ragazzoni sui vent’anni – che si scambiano parolacce tra loro, cantano a squarciagola, ascoltano musica a tutto volume… tutto ciò è diventato tragica normalità. Qualche volta un adulto un po’ più coraggioso osa chiedere di abbassare i toni: il risultato migliore che ottiene è un aumento del tono di voce o del volume della radio. 
    Anche in presenza di turisti sbalorditi, l’autista fa finta di non accorgersi di nulla: le cronache, anche recenti, spiegano le ragioni del silenzio e in buona misura lo giustificano. Se gli basterà pressare un bottone per consentire a una centrale di polizia di ascoltare, e meglio ancora di vedere, ciò che accade impunemente in un luogo pubblico per eccellenza, forse Palermo – e le altre città siciliane in cui la situazione non è significativamente diversa – potranno fare un concreto passo avanti verso la civilizzazione. A un miglioramento della qualità del viaggio nei mezzi pubblici potrebbe far seguito un incremento di passeggeri (sperabilmente indotti a pagare da un sistema di controlli meno impalpabile dell’attuale) e a un incremento di passeggeri potrebbe, a sua volta, far seguito una diminuzione delle auto private in circolazione con i vantaggi facilmente intuibili per la salute dei cittadini e per la viabilità delle auto usate davvero per necessità. Ma forse è chiedere troppo alla Befana appena trasvolata su altri lidi. 

Augusto Cavadi
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mercoledì 9 gennaio 2019

INSEGNARE RELIGIONI A SCUOLA: PERCHE' E COME

“Repubblica-Palermo”
4.1.2019

COME INSEGNARE LE RELIGIONI A SCUOLA

I dati sulla percentuale crescente di studenti che decidono di non avvalersi dell’insegnamento della religione cattolica (IRC), passati in Sicilia dal 3 al 9 %, sembrerebbero riguardare – a prima vista – il mondo cattolico. Ma non è così. Essi segnalano una questione che interroga anche i “laici” in quanto molto più ampia, e più profonda, riguardante il futuro sociale e politico dell’umanità.
  Chiariamo preliminarmente due equivoci (per altro interdipendenti) legati allo statuto giuridico attuale dell’IRC. Primo: è l’unica disciplina scolastica facoltativa. Se altre discipline lo fossero, nessuna si salverebbe dalle richieste di esonero: non dico il greco o la matematica, ma neppure l’educazione fisica sarebbe più forte della tentazione di accorciare un monte ore davvero eccessivo di lezioni settimanali. E perché è facoltativa? Qui si affaccia il secondo equivoco: perché, anche se di fatto è tutto e nulla, di diritto sarebbe un corso di religione “cattolica”, dunque con programmi e docenti decisi non dallo Stato ma da una Chiesa confessionale.
   Se vogliamo evitare che le percentuali siciliane si adeguino ai livelli nazionali (20% di astensioni), e che i livelli nazionali crescano ulteriormente di molto, non c’è che una strada: trasformare l’insegnamento della religione cattolica in insegnamento di storia comparata delle religioni e, una volta realizzata questa trasformazione, rendere tale insegnamento obbligatorio esattamente allo stesso titolo delle altre discipline scolastiche. 
    Questa proposta non è avanzata (esclusivamente) da associazioni e movimenti polemici nei confronti dei privilegi concordatari della Chiesa cattolica in Italia, ma da molti docenti i IRC e da un Gruppo di saggi di varie nazionalità – per l’Italia Umberto Eco e Tullia Zevi - convocati già quindici anni fa dal presidente della Commissione europea dell’epoca, Romano Prodi. Nel loro Rapporto, intitolato Il dialogo tra i popoli e le culture nello spazio mediterraneo (reperibile anche in internet: http://europa.ei.int) si legge fra tanto altro: “Cosa deve insegnare la religione? Chi può porre a confronto in modo proficuo i diversi contenuti dottrinali delle religioni? E’ opportuno evitare confusioni e fare i dovuti distinguo tra insegnamento religioso, come viene inteso dai fedeli di una religione, consistente nel trasmettere i valori, i dogmi e la liturgia in vista dell’apprendimento della pratica del culto (quali il catechismo cattolico), e l’insegnamento comparativo delle religioni mirante alla conoscenza del fatto religioso e della sua storia. E’ unicamente quest’ultimo che costituisce una delle basi dell’apprendimento del dialogo tra le culture attraverso l’insegnamento. Il primo, sebbene degno di grande rispetto,, esula dall’obiettivo. Di conseguenza, è opportuno affidare l’insegnamento delle religioni a professionisti dell’insegnamento in grado, al di là delle proprie scelte di coscienza, di operare un’analisi comparata delle religioni con l’obiettività dello specialista e non con la passione dell’adepto. Si tratta di una scelta indispensabile dalla quale dipende il successo del dialogo attraverso l’insegnamento” (pp. 39 – 40 della versione in italiano).
     Queste, come tante altre preziose indicazioni di questo Rapporto, continuano a essere disattese. Perché meravigliarsi, dunque, che con l’ignoranza reciproca crescano le diffidenze, le incomprensioni, i conflitti identitari fra cittadini europei e immigrati di tradizione ebraica, islamica, induista o sikh ? La conoscenza delle visioni-del-mondo altrui (oltre che della propria, celata sotto il velo della presunzione) poteva ancora considerarsi opzionale trenta o quaranta anni fa. Non adesso. La globalizzazione del denaro e delle merci, se si incrementa in un contesto di isolazionismi tribali, non può che produrre e riprodurre barbarie. 

Augusto Cavadi

sabato 5 gennaio 2019

I VANGELI DELL'INFANZIA TRA STORIA E LEGGENDA

La poesia del natale affascina, sentimentalmente, cristiani e non cristiani. Ma, chi studia scientificamente i vangeli, scopre che di storico c’è poco o niente. Che fare dunque? La maggior parte della gente se ne frega del dilemma. Se qualcuno ci vuole meditare, e discutere serenamente, può partecipare all’incontro che terrò, per conto del “Centro di ricerca esperienziale di teologia laica”, presso la “Casa dell’equità e della bellezza” di Palermo (via N. Garzilli 43/a) martedì 8 gennaio 2019 alle ore 18,30 (ingresso gratuito, gradite piccole  offerte libere per la gestione della Casa).Mi baserò principalmente sul volume – recentissimamente ristampato - di p. Ortensio da Spinetoli, Introduzione ai vangeli dell’infanzia, Il pozzo di Giacobbe, Trapani 2018, pp. 149, euro 15,00 (di cui riporto, qui di seguito, la mia prefazione): 

QUESTO LIBRO: COME E’ NATO E PERCHE’ E’ RINATO
     La mia generazione è stata sottoposta, negli anni della formazione, a una sorta di ricatto morale da parte di preti e catechisti: “Volete essere cristiani? Allora dovete credere che tutto ciò che è scritto nella Bibbia, specialmente nei quattro Vangeli, è storicamente vero parola per parola; se avete dubbi su questo o quell’altro passaggio, non potete considerarvi credenti”. Così venivano prospettate le cose per chi si preparava alla Prima comunione o alla Cresima su per giù al tempo del Concilio Vaticano II (1963 – 1965). 
    Da allora molte parrocchie, organizzazioni cattoliche e movimenti religiosi hanno fatto importanti passi in avanti: spesso (non sempre!) si insegna ai giovani che seguono le lezioni di catechismo che nei Vangeli, come in generale nella Bibbia, ci sono testi che appartengono ai generi letterari più diversi (il racconto storico, la predicazione omiletica, la preghiera liturgica, l’esortazione morale…) e che  ciascuno di essi contiene qualcosa di essenziale (il messaggio teologico) e qualcosa di accidentale (la “forma” in cui viene presentato). Credente è chi accoglie il messaggio teologico e soprattutto s’impegna a viverlo concretamente nel quotidiano, non chi accetta letteralmente ogni possibile veicolo su cui tale messaggio viene trasportato.
    Per far comprendere la necessità di distinguere i contenuti (validi, preziosi) dai contenitori (secondari, contingenti) molti studiosi hanno lavorato molto  e persino sofferto molto: specie la Chiesa cattolica ha contrastato duramente, sin dal primo apparire, molte novità nei metodi d’interpretazione e ha condannato chi le ipotizzava all’emarginazione dalle cattedre universitarie e talora dall’esercizio del ministero presbiteriale. Ma la verità – in qualsiasi ambito e a qualsiasi livello si profili – finisce, prima o poi, col prevalere. Anche nel campo delle scienze (in questo caso delle scienze bibliche) si hanno continue trasformazioni: ma se non si può accettare come definitivamente vera una teoria (dopo un anno o un decennio qualche nuovo studioso può metterla seriamente in discussione), si possono cassare come definitivamente false altre teorie (che nessuno potrà mai seriamente riesumare). Dopo Tolomeo c’è Copernico, dopo Copernico Newton e Galilei, dopo Newton e Galilei c’è Einstein e così via senza un punto di arrivo definitivo: ma è ipotizzabile che qualcuno, tra un secolo o tra mille anni, possa scoprire che la Terra è il centro dell’universo, che è immobile e che sia il sole a girare intorno ad essa ?
    Tra gli studiosi che hanno dedicato la vita alla esegesi (o spiegazione) delle Scritture c’è stato Ortensio da Spinetoli (1925-2015) al quale, per le sue tesi innovative, è stato tolto ogni incarico di insegnamento e persino vietato di vivere nei conventi dell’ordine dei Frati Cappuccini cui apparteneva. Quanti abbiamo avuto la fortuna di conoscerlo andavamo a trovarlo nella modestissima casetta del guardiano del cimitero di Recanati, la cui famiglia l’aveva generosamente accolto al momento dell’esilio e accudito sino alla fine. 
    Se si esclude un recente libro postumo di Ortensio[1], alcuni testi sono in via di esaurimento presso le varie case editrici e altri ormai del tutto  introvabili (sia nelle librerie che in molte biblioteche). Tra questi un piccolo gioiello intitolato Introduzione ai vangeli dell’infanzia che è stato edito una prima volta dalla Queriniana di Brescia nel 1967 e, in versione “rivista e ampliata”, una seconda volta dalla Cittadella di Assisi nel 1976. Dalla seconda edizione sono trascorsi quarant’anni e più, ma – come accade ai libri scritti con convinzione e competenza – non sembrerebbe che la mole di studi pubblicati successivamente lo abbiano reso uno strumento superfluo. Lo specialista di scienze bibliche, ma soprattutto l’uomo di media istruzione che voglia capire (indipendentemente dalla sua personale posizione di fede religiosa) con quali accorgimenti scientifici accostarsi alle prime pagine di Matteo (1-2) e di Luca (1-2), troveranno delle indicazioni orientative semplici ma basilari: già illuminanti in se stesse, possono inoltre preparare a leggere ricerche più recenti e più approfondite sulla medesima tematica.
   Tre notazioni ancora,  prima di lasciare la parola a Ortensio da Spinetoli.
   La prima di carattere tecnico: l’edizione del 1976 (che ripubblichiamo per gentile concessione di Cittadella Editrice) conteneva una bibliografia sterminata. Riprodurla oggi per intero sarebbe stato un “inutile fardello”: troppo pesante per chi si accosti ai testi evangelici da lettore curioso, ma digiuno di studi nel settore; troppo datata per chi, ben introdotto nelle discipline bibliche, lamenterebbe giustamente la mancanza di quella messe di titoli, altrettanto sterminata, che è fiorita negli ultimi quattro decenni. Ci siamo rassegnati, dunque, a operare dei tagli (si spera non troppo arbitrari).
   La seconda notazione riguarda l’accettabilità delle tesi di Ortensio in base ai criteri dell’ortodossia ecclesiale. Questo libro del 1976 si chiude con un capitolo di “precisazione metodologica” in cui l’autore invitava l’esegeta, il teologo sistematico (o, come si diceva allora, “dogmatico”) e il membro della gerarchia ecclesiastica (papa o vescovo) ad accostarsi alla Bibbia con lucido senso dei limiti delle proprie competenze, non rispettando i quali  “si cade nel razionalismo (a cui arriva l’esegeta che non si attiene alle segnalazioni dei teologi o ai richiami precisi dei maestri autorizzati), nell’arbitrarietà (quando il teologo interpreta qualsiasi libro biblico con il metodo e i mezzi suggeriti unicamente dalla sua disciplina), nell’abuso di potere (se da un’indiscussa competenza giurisdizionale si deducesse un’identica autorità in campo storico-filologico)”. Parole sante, si direbbe, che non hanno perduto certo di attualità. E che dovrebbero meditare soprattutto gli odierni paladini della restaurazione ecclesiale in scomposta agitazione contro quanti, come papa Francesco, praticano il rispetto delle competenze e dei carismi. 
Nel 2014, un anno prima di spirare, il mite e coraggioso Ortensio scriveva: “Le mie indicazioni possono apparire troppo innovative, ma rispetto al progresso che ha fatto, sta facendo in questi ultimi anni e farà presto la scienza biblico-teologica, i competenti e gli informati non possono che definirle <<conservatrici>>”[2]. La sua considerazione è perfettamente  valida anche per questo saggio sui vangeli dell’infanzia: un saggio che poteva apparire scandaloso negli anni Settanta del secolo scorso, ma che oggi risuona sin troppo timido se raffrontato a studi successivi come La nascita di Gesù tra miti e ipotesi del vescovo episcopaliano Spong [3].
  La terza - e ultima -  notazione è di carattere, per così dire, epistemologico. Pur sfrondato da molti riferimenti bibliografici, questo volume di Ortensio resta uno strumento “scientifico”. L’aggettivo suscita spesso diffidenza, se non ostilità: la Bibbia non va letta col “cuore” più che col cervello, con l’intuizione più che con la ragione analitica? Vero. Anzi, verissimo. Le scienze bibliche hanno, fra i tanti meriti, anche questo: ci dimostrano, in maniera difficilmente contestabile, in che senso il nostro accostamento alle Scritture debba essere caratterizzato da “ingenuità”. Non l’ingenuità dell’ignorante che confonde i “generi letterari”, che non distingue una fiaba da una testimonianza giudiziaria, che neppure sospetta la differenza culturale fra la sua epoca e i millenni lontani in cui sono state redatte le pagine che ha davanti in traduzione nella propria lingua. No: si tratta piuttosto della “ingenuità” laboriosamente conquistata da chi ha imparato a mettersi davanti a una pagina di poesia, ricca di simboli e di metafore, con atteggiamento ben diverso da quando esamina un documento storico o un trattato di filosofia teoretica. Ortensio da Spinetoli è tra quegli autori meritevoli che ci restituiscono la possibilità di respirare il fascino dei racconti sull’infanzia e l’adolescenza di Gesù di Nazareth, di lasciarci cullare dalla loro antica nenia popolare, senza per questo bloccarci a livelli di comprensione magica o miracolistica. Potremo serenamente raccoglierci in commossa meditazione davanti ai presepi natalizi pur sapendo di non essere davanti alla ricostruzione plastica di eventi accaduti esattamente come sono stati narrati dalle fonti canoniche ed extra-canoniche dell’ampia, variegata, tradizione cristiana.  La poesia autentica è una verità più profonda, non un suo surrogato. In un certo senso, dopo aver letto questo libretto, potremo far nostra una considerazione di Pablo Picasso: ho dovuto lavorare sodo e impegnarmi a lungo per riuscire a dipingere come un bambino.
                                     Augusto Cavadi
                                                                                                           www.augustocavadi.com
    



[1]L’inutile fardello, Chiarelettere, Milano 2017.
[2]Ivi, p. 65.
[3]J. S. Spong, La nascita di Gesù tra miti e ipotesi, Introduzione e cura di don Ferdinando Sudati, Massari, Bolsena (Vt) 2017.

PS: Mi hanno informato che p. Ortensio non è stato mai espulso formalmente dall'Ordine dei Cappuccini, ma messo di fatto nelle condizioni di dover chiedere ospitalità fuori dai conventi del suo Ordine.

mercoledì 2 gennaio 2019

FARE TEOLOGIA A PALERMO: LA TESTIMONIANZA DI DON COSIMO SCORDATO

1.1.2019

                         FARE TEOLOGIA IN SICILIA

“Ricerca di Dio, passione per l’uomo”: queste due coordinate centrano, nel punto d’incontro, la cifra dell’esistenza di un prete particolare della diocesi di Palermo considerato da alcuni (pochissimi) un pericoloso eretico e da altri (moltissimi) un dono della provvidenza divina. In che senso ‘particolare’? La chiesa cattolica conta fra i suoi presbiteri un numero considerevole di ministri fedeli al magistero ufficiale, piuttosto influenzabili dal vento che tira in Vaticano (ora di accelerazioni progressiste ora di frenate conservatrici), tutto sommato funzionari diligenti che lavorano con generosità per la Ditta.  Una minoranza di preti ha perduto, in cuor suo, le motivazioni originarie della gioventù, ma resta al suo posto per mancanza di alternative professionali: si arrangia alla meno peggio ma è esposta a tentazioni di ogni genere, alcune delle quali insopportabilmente gravi. C’è, infine, una minoranza ancora più sparuta di preti che, avendo maturato delle posizioni critiche nei confronti della dottrina e dell’insegnamento della chiesa cattolica, ne hanno tratto le conseguenze operative: o fondando “comunità di base” ai margini della vita ecclesiale o rinunziando esplicitamente al ministero presbiteriale per farsi una famiglia e/o dedicarsi a un lavoro alternativo. 
  Don Cosimo Scordato (Bagheria, 1948) non rientra in nessuna di queste categorie sociologiche. Non ha interrotto mai, neppure per un giorno, il suo servizio presbiteriale; è docente dalla fondazione della Facoltà teologica di Sicilia a Palermo; presiede, in una chiesa settecentesca del capoluogo siciliano, delle celebrazioni eucaristiche domenicali che non hanno nulla di anomalo dal punto di vista liturgico. Eppure…eppure, in questo quadro di ‘normalità’ giuridico-istituzionale, egli ha saputo inserire un esprit eccezionale, originale. Che, come ogni dimensione immateriale, è difficile da definire e da comunicare. Si potrebbe dire, approssimativamente, che si tratta della risultante di vari fattori, tra cui la trasparenza, la trasformazione nella continuità, la laicità. La trasparenza perché è una persona che non avverte la necessità di scindere i suoi sentimenti personali dagli atteggiamenti esteriori, di mascherare ciò che pensa e vuole con l’immagine stereotipata di ciò che la società si attende da un prete. E ciò che egli sente, pensa e vuole  - pur essendo aperto a ogni genere di sollecitazione – ha mantenuto nei decenni una sostanziale continuità: figlio spirituale del Concilio Vaticano II, è rimasto fedele a quel momento magico della storia cattolica anche durante il lungo inverno di Giovanni Paolo II e di Benedetto XVI. L’elezione di Francesco a vescovo di Roma non l’ha trovato impreparato: a differenza di altri suoi confratelli, non ha bisogno di convertirsi al nuovo stile pastorale testimoniato dal papa che viene dagli estremi confini della Terra. La trasparenza del tratto e l’apertura cordiale alle ragioni e alle istanze degli altri, esercitata costantemente, restituiscono un’idea di don Cosimo come persona essenzialmente laica: non solo attenta ai bisogni del laos, del popolo, ma convinta di essere parte del laos, del popolo. Senza cattedre sopraelevate né posti di comando; senza posizioni di condiscendenza verso i poveri né, ancor meno, verso coloro che si dichiarano atei o agnostici.
 Queste caratteristiche antropologiche si sono riverberate anche nelle decine di testi che, in stretta correlazione con le iniziative sociali realizzate, egli ha pubblicato nell’ultimo mezzo secolo. In occasione del settantesimo compleanno (30 settembre 2018) alcuni amici abbiamo pensato di regalargli una raccolta di sue pagine che, ai nostri occhi, sono risultate più significative. E’ nato così un libro (“ A insaputa dell’autore” !), generosamente edito dalle edizioni “Il pozzo di Giacobbe” di Trapani, intitolatoUn Dio simpatico. Sguardo teologico sul contemporaneo(pp. 134, euro 15,00), che vorrebbe servire un po’ da presentazione sintetica di ciò che egli ha scritto e un po’ da invito a risalire, dai brani prescelti, alle opere originali integrali. 
    Il filo rosso di questa antologia, non priva di pretese di una qualche sistematicità?
    In un certo senso è già indicato sin dalle prime pagine dove don Scordato spiega il suo “debole” verso le teologie della liberazione dell’America centro-meridionale: “Le situazioni che consentono alla teologia la sua possibilità di avvio sono stati chiamati nel gergo teologico loci theologici, ‘luoghi teologici’: la Sacra Scrittura, la tradizione teologica e dogmatica, il magistero, la ragione teologica…A me pare legittimo assumere come luogo teologico anche lo spazio, il luogo in cui ciascuno vive la sua storia. E’ strano che di tanti loci si è parlato in teologia (brani della Bibbia, opere dei Padri della Chiesa, documenti papali, teorie di teologi prestigiosi, formule liturgiche, esperienze di mistici…) e molto poco del luogo in senso proprio, cioè della situazione effettiva in cui si vive: dello spazio, del tempo, di quelle coordinate che sono i rapporti concreti con le persone, le relazioni vitali, l’habitat. Sono convinto che tutto ciò debba essere opportunamente tematizzato dalla teologia” (p. 19). 
     I poli del discorso teologico sono dunque Dio e l’uomo. La teologia parla di Dio “solo perché ed in quanto Dio ha parlato di Sé; essa non è un discorso  (seppure nobile)suDio, ma è un pensare e un discorrere  a partire dal fatto che Dio si è veramente comunicato e donato all’uomo” (pp. 28 – 29). L’uomo, da parte sua, è un viandante: “l’avvenimento umano del viaggio assurge a metafora illuminante nei confronti del senso della vita. Dal fatto occasionale di un viaggio testimoniato biblicamente, da un frammento di vita ci si apre alla comprensione della vita nella sua globalità: in essa infatti c’è un punto di partenza e un punto di arrivo, l’uno e l’altro interdipendenti” (p. 31). Tra Dio e l’uomo ci sono vari ponti, ma il cristiano ritiene che Cristo costituisca il caso esemplare di questa mediazione fra cielo e terra: “Gesù di Nazareth è, appunto, il capolavoro di Dio, la sua grande opera compiuta del settimo giorno” (p. 36). E “non è un caso che Gesù, il Risorto, ci presenti una dinamica nuova della vita, alla quale non siamo preparati” e che richiede, perciò, un profondo “cambiamento di mentalità” (p. 41).
     Una vita rinnovata dall’accoglienza del vangelo nella concretezza quotidiana è caratterizzata, tra l’altro, dall’ebbrezza del canto (che “non solo consente il coinvolgimento di tutta la persona attraversata in tutto il suo spessore di conscio e di inconscio, di intelligenza e di sentimento nel ‘risuonare’ intimo ed esterno di un avvenimento ma rende anche possibile di entrare in ‘sintonia’ con gli altri, senza togliere, anzi intensificando la risonanza profondamente personale”, p. 47); dal travaglio della sofferenza (che, secondo Teilhard de Chardin , non è provocata dal peccato, ma da esso è resa ancora più insopportabile); dall’avventura del rapporto di coppia (che nella liturgia matrimoniale conosce non il compimento, bensì l’avvio di una lunga e incerta celebrazione); dall’esperienza di una comunità credente (a guida della quale potrebbe benissimo trovarsi una donna); dalla malattia (che, in fasi terminali, può comportare un’eutanasia intesa non tanto come “lasciar morire” quanto come un “con-morire” e un “lasciare che avvenga”, pp. 90 – 91).
   Don Cosimo Scordato ha sempre vissuto la dimensione del “noi” (pp. 95 – 99) non esclusivamente all’interno dell’orizzonte ecclesiale. Il suo impegno, con laici di varia ispirazione, a fondare e gestire il Centro sociale (a-confessionale) “S. Francesco Saverio” all’Albergheria di Palermo ne è una delle numerose conferme. In questa esperienza sociale, ormai più che trentennale, si prova a coniugare un sano strabismo: un occhio alqui del territorio circoscritto di un quartiere, un altro al vasto pianeta dove avvengono mutamenti epocali (cfr. pp. 101 – 104). Attenzione al territorio significa anche, soprattutto ma non esclusivamente nel Meridione italiano, fare i conti con la violenza criminale organizzata. Come è avvenuto già ad alcuni fra i preti che non si sono trincerati nello stretto ambito liturgico-sacramentale (se non addirittura devozionale) ma hanno attivato una vera e propria “resistenza ecclesiale”: “la testimonianza martiriale di presbiteri come don G, Puglisi o don G. Diana, se non vuole essere considerata un incidente di percorso, va assunta allora in tutta la sua plausibilità e sensatezza; il loro impegno ordinario e quotidiano di parroci si è spostato dalla sagrestia al luogo di vita della propria comunità, accettandone tutti i rischi e pericoli; d’altra parte, non deve il pastore accompagnare le sue pecore ovunque si trovino? Qui lo scontro è stato considerato inevitabile da parte di chi si è considerato giudicato nella sua pretesa di assolutezza, di arroganza, di dominio” (p. 110).
   Questi troppo rapidi cenni possono però, forse, bastare a misurare la veridicità di alcune righe che recentemente, “Repubblica – Palermo” del2.10.2018ha dedicato proprio alla figura del nostro autore in un pezzo dal titolo eloquenteDon Scordato, la furba saggezza che unisce le mille isole di Palermo“ Questo brillante settantenne” – scrive Gery Palazzotto -  “è la dimostrazione semplicissima di una cosa complicata: un saggio può essere furbo, difficile il contrario. La saggezza di don Scordato è un incrocio di cultura e passione. La grande preparazione teologica e la curiosità verso l'arte in tutte le sue forme hanno dato corpo alla sua voce anche in momenti complicati, lo hanno aiutato a navigare controcorrente nei canali impetuosi di una città arcipelago dove le mille isole delle diversità difficilmente vedono un traghetto. La sua furbizia è invece il mezzo col quale ha saputo mettersi al riparo dal fuoco di fila che gli si è scatenato contro ogni volta che ha deciso di affrontare una situazione difficile. Quando, ad esempio, invitò la sua comunità a pregare per una coppia di lesbiche che di lì a poco si sarebbero unite civilmente, si mosse con grande abilità in un campo minato. Fece esattamente quello che voleva, sollevò un problema senza mai pizzicare una dottrina che conosce assai meglio dei suoi detrattori. È questo il metodo Scordato: mai determinazione senza chiarezza, mai coraggio senza preparazione. In altre parole, imprudenza questa sconosciuta. L'uomo che ha ospitato Franco Scaldati e il suo teatro, che ha narrato la grandezza del Serpotta, che ha portato all'università ragazzi che prima non arrivavano manco alle elementari, che ha aperto alle assemblee cittadine e chiuso alla protervia della malapolitica, che ha inventato un ristorante e che ha usato l'accoglienza come arma contro la discriminazione, è un simbolo di ciò che noi potremmo chiamare globalizzazione della carità e dell'assistenza e che lui chiama più semplicemente mondialità. Dall'Albergheria al Congo alla Tanzania, la tela intessuta da Cosimo Scordato è fitta e senza strappi: una scuola qui, un pozzo lì, un pronto soccorso da un'altra parte. Sempre in movimento. I soldi non ci sono ma si trovano, perché la fiducia è una forma di fede (in Dio, negli altri, in se stessi). Ed è contagiosa. Non c'è isola di Palermo che non lo conosca e che non abbia qualcuno che frequenta le sue messe: borghesi e poveri, ricchi e pregiudicati, martelli e chiodi storti trovano a San Saverio le porte aperte”. 

Augusto Cavadi
www.augustocavadi.com